Comment entretenir son cheval de course ?

Le cheval est un excellent animal de compagnie, au point où l’homme a fini par le domestiquer. Cet animal était beaucoup plus utilisé comme moyen de locomotion, ce qui témoigne de son indéniable utilité. Au fil du temps, il est passé d’un statut de moyen de déplacement, à un moyen de rentabilité à travers les courses hippiques. Pour optimiser les chances de victoire pour ces courses, il faut bien entretenir son cheval. Cet article vous montre comment.

L’abri du cheval de course

Pour qu’un cheval de course ait le plein confort, il est important qu’il se sente bien dans son abri. L’abri des chevaux est appelé box. Le box est un endroit clos où le cheval peut vivre seul, en disposant de sa liberté de mouvement. Généralement, une box mesure 9 m², contient 40 m3 d’air et peut être équipée d’une mangeoire. Il doit permettre au cheval, de s’y étendre. Le cheval doit également avoir une litière à sa disposition. Cette dernière peut être soit de la paille, des copeaux de bois, de la tourbe, des fibres de lin, du papier, etc. Toutefois, elle peut causer des problèmes de santé quand elle n’est pas entretenue. Sachez choisir la litière pour votre cheval. Vous avez le choix entre :

  • La paille : elle est plus économique et a l’avantage de conserver la chaleur et d’être vraiment confortable. Néanmoins, elle est plus risquée en ce sens qu’elle peut véhiculer des champignons et des parasites et causer des problèmes respiratoires si elle est poussiéreuse. Il convient donc de bien surveiller la santé du cheval.
  • Les copeaux : sont plus coûteux, mais moins poussiéreux et par conséquent, plus hygiéniques. Votre cheval ne les mangera pas comme la paille, ce qui lui évitera d’ingérer quelque chose de mauvais pour sa santé.
  • Le chanvre : est de plus en plus populaire, car il présente moins de risques pour la santé que la paille.

L’alimentation

L’alimentation joue un rôle incontestable dans la vie d’un cheval. Si vous alimentez bien votre cheval, vous aurez probablement un cheval totalement vigoureux et rapide. L’alimentation d’un cheval varie selon la race, la taille, l’activité physique, la température extérieure, le sexe, l’état psychologique, etc. Vous pouvez lui donner :

  • Des céréales (avoine, orge, mais, le tournesol, le son, le lin, etc.) deux à trois fois par jour, des fourrages (foin ou luzerne) ou encore des granulés. Environ une quantité égale à 2 % de son poids total
  • Un complément de minéraux représenté par la pierre de sel (électrolytes), assure le bon fonctionnement du système nerveux et du cœur.
  • Le cheval a besoin d’environ 20 à 40 litres d’eau par jour. Cette quantité peut être doublée, en cas de fortes chaleurs. Veillez à ce que l’eau soit toujours propre et fraîche et optez pour les abreuvoirs automatiques, car elles vous épargnent de nombreux allers-retours.
  • L’estomac du cheval dispose d’une capacité de 15 à 18 litres. Il convient donc de diviser au moins, en trois rations journalières.

Du fait de leurs sensibilités aux coliques, il est conseillé de donner le foin au moins 2h avant la ration de concentrés. Vérifiez que la paille soit toujours fraîche, et éliminez les lots qui présentent une coloration inhabituelle, de la poussière, des moisissures ou une odeur désagréable.

L’apport des soins

Pour des résultats optimaux, vous devez apporter les soins nécessaires à votre cheval. Vous devez :

  • Nettoyer la litière tous les jours, en retirant les crottins et la paille trop souillée avec une pelle et une benne.
  • Panser votre cheval, cela permet notamment de vérifier l’état corporel du cheval (blessures, etc.) et contribue à son bien-être.
  • Sortir et travailler votre cheval tous les jours.
  • Réaliser la ferrure du cheval. Elle a pour rôle de protéger la corne de l’usure, à corriger les défauts d’aplombs ou lors de problème d’origine orthopédique.
  • Vacciner le cheval pour éviter la propagation des épidémies et le développement de maladies graves.
  • Veiller à la dentition du cheval et consultez régulièrement un vétérinaire pour d’éventuels maux, comme les vermifuges ou l’ostéopathie.